Mansle dit « non » à tout depuis 200 ans !
[ Article Charente Libre du 03/04/12 ]
Mansle dit «non» à tout depuis 200 ans !
L’affaire de l’échangeur de Mansle (La commune a dit «non» au projet, avançant des arguments de sécurité. Cosea, qui s’apprêtait à financer un demi-échangeur, jette l’éponge) a inspiré une réaction à Pierre Ramblière, ancien président du Foyer des arts et loisirs manslois (Falm) sous le titre: «Une effarante continuité».
«En 1839, écrit-il, les élus manslois refusent la voie ferrée Paris-Bordeaux. Elle passera à Luxé qui verra son développement économique s’envoler. En 1910, soixante ans après l’inauguration de la ligne, Mansle obtient une maigre compensation, le passage de la voie métrique du « Petit Mairat ». En 1900, le conseil municipal de Mansle s’oppose formellement au rattachement de Mansle au réseau de ligne téléphonique entre Angoulême et Ruffec. Fort heureusement, il fut passé outre à ce vote défavorable et la ligne téléphonique s’ouvrit au trafic en 1903. En 2012, les élus manslois refusent le demi-échangeur au sud de Mansle et l’aménagement de l’avenue Paul-Mairat proposés gratuitement par Cosea*, ce qui aurait amélioré la circulation dans Mansle.
Faudra-t-il attendre soixante ans comme en 1850 pour voir ce problème de circulation réglé, à moins que les autorités départementales, comme en 1900, passent outre à cette décision municipale ? Le temps passe, les hommes ne changent pas!» […] Article Charente Libre
* Cosea est le groupement d’entreprises piloté par Vinci Construction. Cosea est en charge de la construction de la LGV Tours-Bordeaux.