20/11/14 : Visite de la base travaux de Villognon
Jeudi 20 novembre, visite de la base travaux de Villognon organisée par LISEA, le constructeur de la ligne LGV.
Revue de presse
21/11/14 | Article Charente Libre
L’oeil des élus sur l’avancée du chantier de la LGV
Le préfet et les élus du tracé de la LGV en Charente ont découvert la base travaux de Villognon, hier. Et mesuré l’avancée des travaux.
Cadenassé, sécurisé, protégé de barbelés. Les engins de chantier ont quitté les lieux et le site de la base travaux de Villognon est devenu aussi inviolable qu’un coffre-fort. Installations sensibles et mouvements de trains sur les voies de travail et d’approvisionnement de la base de la ligne à grande vitesse (LGV).
La physionomie des lieux a changé depuis la mise en service en juillet et, hier, les élus des communes traversées par la voie ont s’en rendre compte. Avec le préfet, ils ont été conviés à une visite guidée de la base. « Il est essentiel qu’ils sachent ce qui se passe, ne serait-ce que pour répondre aux questions de leurs administrés » qui observent le mouvement sur la trace, indique Xavier Delanoë, le directeur de la base.
Le génie civil est presque terminé, « en phase terminale » – les dernières opérations dans le Sud-Charente seront livrées au début de l’année – et le ferroviaire « respecte le calendrier », explique Didier Bossut, le directeur des travaux ferroviaires.
Trente kilomètres de caténaires
Les visiteurs ont ainsi pu découvrir que le câblage de la signalétique était achevé, jusqu’à la limite nord, à la frontière de la Vienne, à 60 kilomètres de Villognon, point de jonction avec les équipes de la base de Nouâtre. Finis, aussi, les bâtiments de signalisation, les points d’alimentation en énergie, le réseau de télécommunications.
Depuis la mise en exploitation de la base, les équipes charentaises ont posé 30 kilomètres de caténaires, jusqu’au secteur de Sauzé-Vaussais, dans les Deux-Sèvres. Elles ont posé la première couche de ballast sur 17 kilomètres et les rails sur 2 kilomètres vers le nord.
« L’objectif a été fixé pour toutes les équipes à 650 mètres d’avancée par jour », indique encore Didier Bossut. C’est le rythme nécessaire pour rester dans les temps. « À condition d’une coordination sans faille. Si une équipe ralentit, elle stoppe les autres. » C’est l’enjeu d’un chantier qui se poursuivra jusqu’à l’été 2017. […] Article Charente Libre