Thomas Ottogalli, auteur, compositeur, interprète

28 février 2010 | Non classé

Thomas Ottogalli

Nicole Bonnefoy : « J’ai eu la chance de rencontrer Thomas Ottogalli et j’ai tout de suite été impressionnée par ses multiples talents. Auteur de ses musiques et de ses textes, il possède également une très belle voix ainsi qu’une présence scénique remarquable. Son parcours est tout aussi impressionnant. Il vient de sortir son dernier album, très personnel «The Day » que je vous engage à découvrir, à télécharger sur son site : www.thomasottogalli.com. Décidément la Charente abrite bien des talents !»

Son parcours

Né en 1971 dans une famille passionnée de musique, il devient musicien pro à l’âge de 18 ans.
Après avoir mis sa guitare au service de différents artistes, il décide de retrouver et de fusionner les styles qui lui sont les plus chers : le groove, le rock et le folk (d’où sa réadaptation du célèbre «Don’t think twice» de Bob Dylan).

Thomas Ottogalli a joué avec une multitude de musiciens, parmi les plus prestigieux :
Jean Roussel (Cat Stevens, Bob Marley, Joe Cocker, the Police, Robert Palmer, Wilson Pickett)
Geoffrey Young (Johnny Griffin, The Supremes, The Four Tops, Mickey Rooney, Liza Minelli, Sammy Davis, Barbara Streisand, Sacha Distel, Benny and Bjorn from Abba, Christian Escoudé)
Breno Brown (Carlos Santana, Stevie Ray Vaughan, Neville Brothers, Lucky Peterson, Jimmy Smith, M.C. Hammer, Albert Collins)
Mike Cahen (Alvin Lee, Lionel Ritchie)
Mox Gowland (Peter Green, John Mayall, Eric Clapton, Ike & Tina Turner)
Ronnie Caryl (Phil Collins)

En trio, Thomas est accompagné de :
Nicolas Mirande (basse) – (Michel Herblin, André Ceccarelli, …)
Baptiste Brondy (batterie) – (The Silencers, LO’JO, …)

Revue de presse

[ Article Sud Ouest du 23/12/10 ]

En pleine lumière

Après vingt ans de musique, Thomas Ottogalli sort un 1er album.

«The Day », premier album de Thomas Ottogalli, vient juste de sortir. Le contenu est suffisamment personnel et ambitieux pour éviter les fréquences friandes de formatage.

À 39 ans, l’auteur, installé depuis plusieurs années à L’Isle-d’Espagnac, signe ce premier opus après une déjà longue carrière de musicien. « L’adolescence est pleine de doutes, le jour où j’ai attrapé une guitare, je me suis dit, tiens, c’est mieux que d’aller à l’école », raconte-t-il.

Ses parents, musiciens, comprennent, mais lui demandent au moins de passer le bac. Raté : « L’année de ma terminale, je l’ai passée dans une chambre à faire de la guitare. » Deux ans après, Thomas Ottogalli, qui n’a jamais pris un cours de musique et connaît à peine le solfège, se produit déjà en concert. C’est le début d’un parcours qui le conduit à jouer avec de nombreux musiciens, ayant eux-mêmes travaillé avec les plus grands, de Bob Marley à Phil Collins, de Police à Santana.
La voix du blues

Cela faisait longtemps que Thomas Ottogalli écrivait et composait. Mais la rencontre avec le bassiste Nicolas Mirande et le batteur Baptiste Brondy le pousse à franchir le pas et à devenir « front man », celui qui est sur le devant de la scène. La vie lui a donné l’épaisseur qui nourrit l’inspiration : « J’ai des crises de boulimie d’écriture. Il m’arrive d’écrire trois morceaux en un mois. Et puis il y a des moments où rien ne sort. Alors je préfère faire autre chose. » Autre chose, c’est s’occuper notamment de son fils, Antoine, 8 ans et déjà batteur instinctif. « En tant que papa, on a un rôle à jouer qui n’a rien à voir avec la musique. Et ce n’est pas parce qu’on est musicien qu’on est obligé de casser des chambres d’hôtel ! »

[ Article Charente Libre du 12/03/10 – Auteur : Richard Tallet ]

La sénatrice Nicole Bonnefoy est fan de sa voix. Thomas Ottogalli, guitariste adopté par la Charente sort son premier album. Il est téléchargeable sur iTunes et Amazon.

Thomas Ottogalli, devenu charentais pour fuir l'agitation parisienne, sort son premier album.

Les guitares s’enflamment. La voix est éreintée comme celle d’un bluesman. Les influences sont évidentes même si l’album oscille entre blues rock et groove. Assez classique au final, tout comme la photo de la pochette, mais de bonne facture. Depuis quelques semaines maintenant, The Day, le premier disque de Thomas Ottogalli est téléchargeable sur iTunes et Amazon. Une première oeuvre à la croisée d’un parcours musical long et éclectique.

Sa première fan s’appelle Nicole Bonnefoy, sénatrice de Charente. Sur son site officiel, entre la proposition de loi relative aux violences au sein du couple et son intervention en séance publique le 10 février, il y a une page consacrée à Thomas Ottogalli, devenu charentais pour fuir l’agitation parisienne. «J’avais envie de dire bonjour aux gens dans la rue».

«J’ai tout de suite été impressionnée par ses multiples talents, écrit la sénatrice de Charente sur son site. Il possède également une très belle voix ainsi qu’une présence scénique remarquable. Décidément la Charente abrite bien des talents !»

Avec une telle attachée de presse, ce musicien de 39 ans, installé depuis quelques années à L’Isle-d’Espagnac, devrait être rassuré quant au succès de son album. «Je connais bien le webdesigner du site de Nicole Bonnefoy», lui-même ex-musicien joueur de mandoline avec qui Thomas Ottogalli a joué plusieurs fois. «Il lui a fait écouter le disque». Elle a été séduite.

Cet album est un peu l’aboutissement de son long parcours dans la musique. «Mon père jouait du banjo». Il a transmis le virus. Et depuis 1992, Thomas Ottogalli vit de sa guitare. Jouant aux côtés de musiciens prestigieux comme Jean Roussel (pianiste pour Police ou Cat Steven) ou encore Ronnie Caryl (guitariste de Phil Collins) ou enfin Breno Brown (saxophoniste pour Stevie Ray Vaughan ou Santana). Autant de rencontres qui lui ont permis de se forger une solide expérience. «Jean Roussel m’a ouvert les yeux sur la musique, l’écriture, le côté happening», apprécie l’auteur compositeur de The Day.

S’il compose depuis le début de sa carrière, l’envie de faire cet album est née avec des morceaux plus personnels qu’avant. «Et puis la plupart ne correspondaient à aucun des groupes avec lesquels je jouais». Il s’est lancé et a autoproduit toute la fabrication.

«On a enregistré chez moi en partie. On a finalisé en novembre dans un studio près de Rennes avec Nicolas Mirande [bassiste] et Baptiste Brondy [batterie]». Deux musiciens qu’il avait rencontrés au hasard des scènes sur lesquelles il s’est produit. «On a tellement bien rigolé ensemble» qu’ils n’ont pu résister au plaisir d’associer leurs talents.

Même si Thomas Ottogalli est charentais, son disque est totalement en anglais. Pas pour se donner un genre. «Mais de 7 à 15 ans, j’ai vécu à Londres, donc l’anglais est pour moi une langue aussi naturelle que le français». Qui colle plutôt au style de l’album. Pour l’instant, il n’est disponible qu’en téléchargement. «On devrait sortir le CD dès que j’aurais de quoi financer le pressage». Il cherche d’ailleurs un label pour le distribuer.

En savoir + :

www.thomasottogalli.com