Détresse financière, sociale et psychologique des étudiants depuis le début de la crise sanitaire

16 février 2021 | Actualités / Charente

Peu de cours en présentiel, plus de stages ou de voyages à l’étranger, pas de sortie possible après 18 heures, plus de job étudiant, la pandémie de la COVID-19 a depuis plus d’un an des conséquences terribles sur les étudiants. Leurs souffrances tant matérielles que sociales et psychologiques, ils les expriment fortement depuis plusieurs semaines dans les médias et sur les réseaux sociaux. Comment se concentrer sur ses études quand on doit déjà se demander comment et où on va pouvoir manger ? Leur détresse ne peut pas nous laisser insensible.

Début février, j’ai rencontré des étudiants de l’INSPE à ANGOULÊME en Charente qui m’ont remis des témoignages écrits par plusieurs d’entre eux sur leurs conditions d’études et leurs ressentis depuis la fermeture des universités. Je suis alors immédiatement intervenue auprès de Madame la Présidente de l’Université de POITIERS mais également auprès de Madame la Ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’Innovation et Monsieur le Ministre des Solidarités et de la Santé, pour qu’ils puissent apporter des réponses concrètes et rapides à leurs appels de détresse, afin entre autres qu’ils puissent bénéficier d’un espace de restauration sécurisé pour se restaurer de façon décente.

Face à la détresse financière, sociale et psychologique des étudiants, les mesures annoncées par le Président de la République au cours de sa visite à l’université de Paris-Saclay et par le Gouvernement début février sont très loin d’être suffisantes pour répondre à l’appel aux secours des étudiants. C’est pour cette raison que j’ai cosigné la tribune du Collectif étudiants fantômes, publiée sur le site HUFFPOST le samedi 13 février 2021, qui demande au Gouvernement de répondre favorablement à plusieurs de leurs propositions pour leur permettre de faire face à la crise sanitaire.