Allocution de François Hollande aux États Généraux de la démocratie territoriale
[ Allocution de François Hollande du 05/10/12 ]
Allocution de François Hollande aux États Généraux de la démocratie territoriale.
Le Président de la République, François Hollande, est intervenu lors des rencontres nationales des États Généraux de la démocratie territoriale les 4 et 5 octobre 2012 à la Sorbonne. […] Vidéo sur senat.fr
La Sorbonne, le 05 octobre 2012 Monsieur le président du Sénat, Vous avez donc convoqué les Etats généraux. C’est grave ! C’est une décision lourde que d’appeler, non seulement les parlementaires — ceux du Sénat et de l’Assemblée nationale et je salue le président Claude BARTOLONE — mais aussi les élus de nos régions, départements, villes et villages pour exprimer la voix de la démocratie territoriale. Vous le faites ici à Paris, Paris dont Bertrand DELANOË est le maire, mais qui n’a eu un véritable statut de collectivité de plein exercice qu’en 1977. Le gouvernement a répondu à la convocation, c’est toujours plus prudent. Il y a des précédents pour ceux qui n’y sont pas allés… Je salue donc le Premier ministre Jean-Marc AYRAULT et mesdames et messieurs les ministres qui l’accompagnent aujourd’hui. Si vous avez utilisé la référence des Etats généraux, et vous l’avez fait à dessein, c’est bien parce que vous vouliez concevoir votre travail, moins comme l’ouverture de doléances que comme une suite de propositions et de conclusions utiles qui pouvaient, le cas échéant, inspirer le gouvernement dans la préparation du prochain projet de loi sur la décentralisation. Je salue l’initiative de Jean-Pierre BEL et du Sénat. Je reconnais l’immense processus : plus de 20 000 contributions ont été recueillies et beaucoup de vos conclusions, de vos propositions inspireront les travaux du gouvernement. J’y vois aussi une prise de conscience commune entre les élus et les responsables de l’Etat. Dans un moment où nous devons mobiliser toutes nos forces, toutes nos ressources, tous nos moyens pour redresser notre pays, pour le rendre à la fois plus fort dans la compétition, plus juste dans la répartition, plus efficace dans l’action, vous avez considéré, et nous aussi, avec vous, que les territoires n’étaient pas une charge pour un pays comme le nôtre, mais un atout pour réussir le redressement. […] Discours intégral |