CALITOM – Restructuration des déchèteries
En quelques mots, je souhaite vous faire part des éléments de réflexion que sont les miens, au sujet du plan de restructuration des déchèteries porté par Calitom.
Calitom, syndicat de collecte et de traitement des déchets ménagers de la Charente, a engagé une réflexion approfondie pour moderniser le réseau historique de déchèteries qu’il exploite depuis environ 25 ans. A l’issue d’un vote démocratique de ses délégués représentants toutes les intercommunalités charentaises, le syndicat a fixé un cap que je considère ambitieux et qui s’inscrit pleinement dans une démarche de progrès environnemental, de promotion du réemploi et de l’économie circulaire, et de mise en sécurité des usagers et des agents.
La valorisation des déchets est en effet un enjeu stratégique pour les années qui viennent afin de limiter les impacts de la consommation humaine sur l’environnement. Nos déchets sont les ressources de demain et il convient de les valoriser au maximum. Cela permet tout à la fois de développer une économie sociale et solidaire grâce à l’augmentation du réemploi mais également une économie circulaire locale qui profitera aux entreprises charentaises engagées dans la valorisation de ces matières premières secondaires.
Pour Calitom, il s’agit également de limiter les coûts liés à la mise en décharge qui vont exploser dans les années qui viennent et pénaliser le budget des ménages si nous restons attentistes. Ainsi, les objectifs fixés permettent tout simplement au syndicat de répondre à ses obligations légales et règlementaires en garantissant une bonne gestion des deniers publics.
Il est important de rappeler que la loi 2020-105 du 10 février 2020 dite « Anti-Gaspillage pour une Economie Circulaire » précise à son article 57 que « Les collectivités territoriales et leurs groupements compétents pour la collecte et le traitement des déchets des ménages ont l’obligation de permettre, par contrat ou par convention, aux personnes morales relevant de l’économie sociale, solidaire et circulaire qui en font la demande d’utiliser les déchetteries comme lieux de récupération ponctuelle et de retraitement d’objets en bon état ou réparables. Les déchetteries sont tenues de prévoir une zone de dépôt destinée aux produits pouvant être réemployés. ». Cette même loi accentue le développement des filières de tri selon le principe de la responsabilité élargie des producteurs. De nouvelles filières sont à mettre en place dans les années qui viennent, elles sont résumées dans l’infographie ci-dessous.
Nombre de ces nouvelles filières de tri vont concerner les déchèteries : Jouets, Articles de sport et de loisirs, articles de bricolage et de jardin, produits du bâtiment (tri selon 7 filières). Il est évident que les déchèteries des années 1990 ne sont plus adaptées à ces besoins.
Calitom a posé les bases d’une nouvelle organisation pour faire évoluer son réseau et permettre à la Charente d’assumer ses responsabilités environnementales. Le projet a été mené avec soin et il permet de conserver une proximité satisfaisante pour les charentais qui trouveront à moins de 15km de chez eux non plus une simple « déchèterie » mais ce que l’on pourrait qualifier désormais de « pôle de valorisation » où les pratiques de réemploi et de tri des déchets pourront être largement développées (Exemple d’une déchèterie en Gironde – Smicval Market)
Beaucoup d’équipements actuels ne peuvent tout simplement plus évoluer pour des raisons de contraintes spatiales et le syndicat a donc réorganisé le réseau au plus juste en tenant compte des bassins de vie.
Voici en quelques mots les éléments que je voulais vous apporter sur ce dossier que j’ai eu l’occasion d’étudier attentivement. Je vous invite pour de plus amples informations à prendre attache avec Calitom qui est tout à fait en mesure de répondre à vos questions.
