Mise en place de nouvelles mesures en faveur de l’agriculture et de l’élevage
26/01/16 | Actualité agriculture.gouv.fr
Mise en place de nouvelles mesures en faveur de l’agriculture et de l’élevage
Stéphane Le Foll a annoncé de nouvelle mesures en faveur de l’agriculture et de l’élevage français à l’occasion d’une conférence de presse qui s’est tenue mardi 26 janvier 2016.
Grippe aviaire 1/ Les mesures du plan d’assainissement et le calendrier de sa mise en œuvre, • les palmipèdes présents dans les élevages iront au terme de leur cycle d’élevage, quel que soit le mode d’élevage ; 2/ Des modalités d’indemnisation des pertes de revenu qui tiennent compte de la diversité des modes d’élevage. Ces indemnisations seront prises en charge par l’État et, pour partie, par des fonds européens. 3/ 130 millions d’euros serviront à indemniser les éleveurs du Grand Sud-Ouest et les accouveurs pour compenser les pertes de revenus engendrées par la mise en œuvre du plan d’assainissement global de la zone touchée par l’influenza aviaire et passer le cap du vide sanitaire indispensable à une reprise de la production dans des conditions durables. 4/ Les indemnisations complémentaires pour les entreprises (opérateurs autres que les éleveurs et accouveurs) seront précisées ultérieurement en utilisant les possibilités offertes par la réglementation européenne : • des report et exonérations de charges sociales et fiscales ; 5/ Les investissements des éleveurs et des accouveurs qui seraient nécessaires dans ce contexte seront cofinancés par l’État, pour être en capacité de lever 220 millions d’euros d’investissement sur 5 ans. Le FEADER et les Régions y concourront. Fièvre catarrhale ovine (FCO) 35 M€ au total seront consacrés aux indemnisations de la FCO : • 31 M€ pour indemniser les éleveurs du grand bassin allaitant dont les animaux ont été bloqués suite à la résurgence de la FCO, le temps que la vaccination soit mise en place, dont 25 M€ seront débloqués par l’État. Ce dispositif de soutien sera mis en œuvre en coordination avec les actions du FMSE (2 M€) et du concours du FNGRA à hauteur de 4 M€ ; Mesures d’indemnisation pour les éleveurs touchés par la sécheresse de l’été 2015 1/ 22 départements ont d’ores et déjà été reconnus en totalité ou partiellement en situation de calamité agricole à la fin de l’année 2015. La mobilisation des services de l’État et des professionnels a permis le versement des premières avances aux éleveurs avant la fin de l’année 2015. 2/ Les reconnaissances se poursuivent début 2016 sur la base des éléments qui continuent d’être remontés par les départements. 3/ Une mission d’expertise va se rendre prochainement dans les régions où certaines zones n’ont pas été reconnues, afin de comparer les données recueillies localement et celles disponibles par des méthodes alternatives (télédétection et enquêtes statistiques régionales). Son rapport sera remis avant la fin du mois de février, tandis qu’un bilan précis des aides accordées à l’ensemble des éleveurs touchés par la sécheresse sera établi. Le Gouvernement renforce ses mesures de soutien aux éleveurs et aux agriculteurs en difficulté 1/ Compte tenu de la persistance de la crise, les mesures conjoncturelles de soutien annoncées le 3 septembre dernier, doivent être renforcées et, pour certaines, étendues aux filières végétales qui rencontrent des difficultés. 2/ 125 millions d’euros pour compléter le PSE. • 50 M€ de Fonds d’allégement des charges (FAC). 3/ Des aides de trésorerie (ATR) dans l’attente du paiement des aides de la PAC. • De la même manière que pour les aides directes (DPB, ICHN), des avances de trésorerie seront mises en place en avril 2016, pour les MAEC, les mesures de soutien à l’agriculture biologique ainsi que les aides couplées végétales et le paiement de l’assurance-récolte. Le gouvernement appelle les entreprises de la transformation et de la distribution à assumer leur part de responsabilité 1/ Des négociations commerciales tenant compte des coûts de production. • Stéphane le Foll a appellé solennellement les entreprises de l’agroalimentaire et de la distribution à la responsabilité, afin de permettre une meilleure prise en compte des coûts de production dans les prix pratiqués, et afin de construire des relations commerciales plus durables. 2/ Stéphane Le Foll invite les industriels à se saisir des dispositifs de soutien à leur disposition. • Notamment s’agissant des moyens supplémentaires en soutien à l’investissement dans l’abattage-découpe des viandes qui sont encore loin d’être totalement engagés (12 millions d’euros sur 50 disponibles). 3/ La mise en avant de l’origine France par les industriels et la distribution. • Le Gouvernement encourage les opérateurs à utiliser la mention volontaire de l’origine, avec l’apposition du logo « Viandes de France » sur les produits transformés. C’est en effet le dispositif Viandes de France qui est le mieux adapté pour informer le consommateur sur l’origine des viandes. 4/ La mise en place de fonds volontaires dans les filières. • Dans certains pays, des fonds privés d’aide aux éleveurs, alimentés par une contribution volontaire des distributeurs, ont été mis en place avec l’accord des autorités de la concurrence. Ces fonds financent un complément de revenu en période de crise ou des investissements des agriculteurs. L’état poursuivra le chantier de simplification des normes dans le secteur de l’agriculture qui sera présenté avant le salon international de l’agriculture L’ENSEMBLE DE CES MESURES COMPLEMENTAIRES REPRESENTENT UN MONTANT SUPPLEMENTAIRE DE 290 M€ ET 500 M€ EN AVANCES DE TRESORERIE Document : Nouvelles mesures en faveur de l’agriculture et de l’élevage |
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