Un «beau challenge» pour l’aéroport Angoulême-Cognac

4 janvier 2012 | Non classé

[ Article Charente Libre du 04/01/12 ]

Un «beau challenge» pour l’aéroport Angoulême-Cognac

Les nouveaux gestionnaires de l’aéroport Angoulême-Cognac se sont installés le 1er janvier sur le site. Prise de contact hier soir avec les salariés. Le Smac a choisi le développement et nous avons bâti un véritable partenariat.

Yusef Sabeh, le président de SNC-Lavalin, et Philippe Thibaud, le gérant, annoncent un projet durable pour l'aéroport. Photo : M. Bouzzit
Yusef Sabeh, le président de SNC-Lavalin, et Philippe Thibaud, le gérant, annoncent un projet durable pour l'aéroport. Photo : M. Bouzzit

Petits fours, soirée de voeux et des sourires sur le visage des quinze salariés qui viennent de signer leur contrat. L’aéroport d’Angoulême-Cognac a repris vie et c’est Yusef Sabeh, le président en Europe de SNC-Lavalin, géant canadien spécialisé dans les équipements et la construction et la gestion d’aéroports, qui tient les rênes de la cérémonie. «Il est important de rencontrer les équipes. Il ne faut pas rater le démarrage, le partage du projet avec les salariés.»

À ses côtés, Philippe Thibaud. il est aujourd’hui le directeur opérationnel de l’aéroport de Tours que SNC-Lavalin gère aussi, comme dix autres plateformes. Il est devenu le gérant de la nouvelle société. Sur place, à Champniers, c’est Sophie Mappa, l’ancienne responsable qualité, qui a été promue responsable d’exploitation. L’équipe se met en place. Elle se prépare à «une année de transition» pour démarcher les compagnies, les tour-opérateurs, pour qu’un premier appareil se pose sur le tarmac en 2013.

Depuis que Ryanair a claqué la porte en février 2010, il n’y a plus de vols commerciaux. «On repart comme de zéro», estime Philippe Thibaud. Avec tout de même un «terreau» favorable. Il reste sur le site le trafic de l’aviation d’affaires et de loisirs; 35.000 mouvements par an. Mais les nouveaux gestionnaires s’apprêtent à compter de nouveau «en nombre de passagers». L’espoir, c’est pas loin de 30.000 par an au bout de trois ans, en démarrant en 2013 avec une liaison low-cost «vers l’Angleterre», confirme Yusef Sabeh qui a bien identifié le potentiel. «Notre business plan pour le démarrage, c’est des avions d’une centaine de places et des rotations plus fréquentes» que ce qui existait. La suite du contrat, c’est deux autres lignes dont les destinations n’ont pas été arrêtées. […] Article Charente Libre

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Dossier : Syndicat Mixte des Aéroports de Charente
www.aeroport-angouleme.fr